CĆ©line Anaya Gautier

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L'appel du chemin ou l'appel de soi ?

āš ļøā›”ļøšŸ”„ ALLERGIQUES AUX FAUTES Dā€™ORTHOGRAPHE Sā€™ABSTENIRā€¦ JE ME SOIGNE, MAIS JE FAIS CE QUE JE PEUX ET CELA NE DOIT PAS Mā€™EMPÊCHER DE Mā€™EXPRIMER !!! āš ļøā›”ļøšŸ”„

ā‰ļø Vous êtes-vous déjà posé ces questions :

šŸ£ Qui suis-je ?

šŸ§˜šŸ»ā€ā™€ļø Pour quoi suis-je vraiment fait ?

šŸ’ Quā€™est ce que je fous là ?

šŸŒ Quelle est ma place sur terre ?

šŸŽ­ Notre société est construite de façon telle, que nous sommes, par la transmission des valeurs de nos parents, les dépositaires de notre lignée.

Mais sommes-nous réellement voués à nā€™être que cela ?

ā›“ Un simple maillon ?

Et notre être profond ? Et nos valeurs personnelles ?

ā³ Les connaissons-nous ? Avons-nous déjà eu le temps de nous poser les bonnes questions ? Dā€™aller à notre propre rencontre ?

Avons-nous vraiment fait notre crise dā€™adolescence ?

šŸ’„ Ce rituel de passage qui nous mène à lā€™âge adulte, nous libérant ainsi du joug parental. Ce rituel qui, à travers diverses épreuves, crises et rébellions, façonne tant nos espaces de liberté que nos frontières dā€™adulte.

Avons-nous prit le temps ?

šŸ—½ Nous a-t-on laissé prendre ce temps ?

Avons-nous fait les expériences nécessaires à la connaissance de soi sans être freiné par notre entourage ou rattrapé par nos obligations ?

šŸ”Ž Trouver du travail, être le meilleur, trouver un toit, payer un loyer, trouver un conjoint, se marier, faire des enfants, subvenir à leurs besoins, penser à la retraiteā€¦

Brefā€¦ Il y a toujours des bonnes raisons pour avancer sur le chemin de la vie sans jamais cheminer vers soi !

šŸ“® Alors, suite à la perte dā€™un emploi, suite à une rupture, à un burn-out ou à un pétage de plomb général, suite à la perte dā€™un être cher ou encore suite au simple bilan de la trentaine, la quarantaine, la cinquantaine, etc.

ā›”ļø Notre corps, notre esprit et notre âme nous disent STOP ! ā›”ļø

šŸŒ¹ ARRÊTE TOI ! RÉVEILLE-TOI ! RETROUVE-TOI ! šŸŒ¹

Cā€™est ça lā€™appel du cheminā€¦ Lā€™appel de soi !

šŸ‘£ Jā€™ai toujours pensé que Saint-Jacques-de-Compostelle avait été mon premier chemin, mais en préparant ma marche vers Jérusalem et en fouillant dans le tréfonds de ma mémoire, une autre vérité mā€™est soudainement apparu. Cā€™est en partant, comme hôtesse de lā€™air, sur un vol pour Los Angeles, que je suis tombée sur le livre « Amkoullel lā€™enfant Peul » et posé tout à côté de lui, son deuxième tome « Oui mon commandant ».

šŸœ Ce fut pour moi, qui ne connaissais pas du tout lā€™Afrique, une révélation. Après les avoir dévorés, je décidai de prendre mon sac à dos et de partir sur les traces de leur auteur, lā€™écrivain Amadou Hampaté Bâ. Jā€™ai traversé le Pays Dogon, longé les falaises de Bandiagara à pied, contemplé les merveilleux paysages de Baobab, je suis partie à la rencontre des Peuls, des Dogons et à travers eux, de moi-même. Jā€™ai cherché chacune des villes, des villages, des coins et des recoins quā€™Amadou Hampaté Bâ avait, minutieusement et avec amour, prit le temps de décrire dans ces ouvrages.

šŸ•³ À lā€™époque, je nā€™étais ni photographe, ni écrivaine. Je détestais écrire, car à lā€™école, on mā€™avait répété des centaines de fois, que jā€™étais nulle en français et je nā€™avais pour ainsi dire jamais pris dā€™appareil photo dans les mains.

šŸ›« La seule chose dont jā€™étais sûre, cā€™est que jā€™étais avide du monde et de ses différentes cultures. Cā€™est pour ça que jā€™étais devenue hôtesse de lā€™air. À mon retour à Paris, je suis arrivé à lā€™aéroport dā€™Orly, il pleuvait des cordes. Je nā€™étais pas encore consciente du bouleversement qui grondait en mon intérieur. Trois mois de liberté et de rencontre avec moi-même mā€™avaient perturbé, retourné, alors il mā€™était impossible de reprendre le travail.

šŸ‡µšŸ‡Ŗ Jā€™ai appelé ma mère de lā€™aéroport et jā€™ai décidé de démissionner sur un coup de tête. Le soir même, je prenais un avion pour le Pérou.

šŸŒ€ Ma famille était inquièteā€¦ Cā€™est sûr, jā€™ai toujours été un peu décalée, mais là, cā€™était le pompon et le summum de lā€™irresponsabilité.

šŸ“æ Pas grave ! Je sentais au fond de mes entrailles que jā€™étais vouée, comme le disait si bien mi abuelita Bertha, à autre chose, et que je devais chercherā€¦

šŸ™ˆ Chercher quoi ?

šŸ¤·ā€ā™€ļø Aucune idée.

šŸ¦‹ Mais il était certain que jā€™étais en chemin pour le découvrir.

Céline en quête de soiā€¦šŸŒ¹

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